En considérant le pollen comme constituant naturel du miel et non comme ingrédient, les eurodéputés sont allés à l’encontre de la Cour de justice européenne et autorisent désormais les apiculteurs à ne pas labelliser leur produit OGM, note le quotidien Le Monde.
En effet, comme le note la rapporteuse du texte Julie Girling, « seul le contenu génétiquement modifié dépassant 0,9% du produit doit être mentionné sur l’étiquette. Etant donné que le pollen n’est présent qu’à hauteur de 0,5% environ dans le miel, il ne dépassera jamais le seuil qui nécessiterait son étiquetage ».
Plus de 40% du miel consommé en Europe est importé. Il provient principalement des pays d’Amérique latine, Mexique et Argentine, où prospèrent les cultures OGM. En allant à l’encontre de la Cour de justice européenne, les eurodéputés ont satisfait les producteurs de ces pays exportateurs pour qui cette mesure aurait menacé l’approvisionnement en miel de l’Union Européenne.
Cette décision ne satisfait ni les associations de protection de l’environnement ni le groupe européen des Verts qui déplore un arbitrage qui « protège les OGM » aux dépens des consommateurs.
http://www.goodplanet.info/actualite/2014/01/19/europe-le-parlement-rejette-letiquetage-du-pollen-ogm-dans-le-miel/
Les apiculteurs français sont divisés sur l'opportunité d'étiqueter la présence d'OGM dans le miel, à deux jours d'un vote du Parlement européen sur la question.
Mardi et mercredi, les députés européens vont plancher sur un projet de législation qui qualifierait le pollen comme un "ingrédient", et non comme un "constituant" du miel. Cette mesure d'apparence anodine imposerait de mentionner "avec OGM" tout miel contenant plus de 0,9% de pollen génétiquement modifié.
Le plan Maya,
Un exemple à prendre et à diffuser au niveau européen. Le Ministre de l'agriculture Belge Mr Benoît LUTGEN a décidé de lancer en 2010 un plan pour sauvegarder les populations d’abeilles en Région wallonne. Le Plan Maya a été reconduit et étendu par le Ministre Carlo Di Antonio en 2012. Ce plan inclut un accroissement des ressources alimentaires des abeilles, un soutien aux apiculteurs, en particulier sur le plan de la formation, une aide à la recherche pour tenter de mieux comprendre les phénomènes de dépérissement des colonies et le lancement des communes « Maya » pour impliquer les collectivités locales et les inciter à de meilleures pratiques de gestion environnementale.
Des «résultats surprenants en 2013!» :
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140108_00414193
Chaque jour, des produits de consommation courante sont retirés en urgence des rayons par les autorités sanitaires, qui les jugent suspects ou dangereux à la consommation. Des alertes sont lancées quotidiennement à l'échelle européenne. En cause bien souvent, l'importation de composants produits dans des pays où les contrôles s'avèrent difficiles, et où les normes européennes ne s'appliquent pas, comme en Chine. Enquête sur les filières d'approvisionnement de l'industrie agroalimentaire, en compagnie d'experts qui veillent à la sécurité des consommateurs.
Ce reportage est extrait du reportage diffusé sur France 5 sur "La sécurité Alimentaire" Le 3 Novembre 2013.
Un grand merci pour l'intervention de Mr Paul SCHWEITZER du CETAM Loraine 8, rue du Moulin 57410 GROS-REDERCHING.
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Greenpeace et plusieurs autres organisations environnementales ont annoncé lundi avoir demandé à la Cour de justice de l'UE (CJUE) de pouvoir être partie dans la défense contre les actions engagées par les groupe Bayer et Syngenta pour faire annuler l'interdiction de plusieurs pesticides tueurs d'abeilles. "Nous avons présenté une requête d'admission (comme partie de la défense) et nous espérons que la Cour va l'accepter", explique Marco Contiero, représentant de Greenpeace à Bruxelles. L'action est menée conjointement avec les organisations Bee Life (coordination européenne des apiculteurs) Pesticide Action Network Europe, Buglife et SumOfUs.