10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
    • Rang: Butineuse
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      Hier, lors petite visite au rucher, j’ai vu un faux bourdon : c’est normal ça ? ?
      Sinon tout est bien populeux (sauf une souffreteuse), ça rentre du pollen à gogo : il y a des pruniers ornementaux en fleur…

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        1 pt

        Non ! Peut être une bourdonneuse qui traine.

        Moi j’ai fait une tournée, ça bougeait pas. J’ai mis un peu de candi sur des nucs. Sinon ça à l’air de rouler. Ils faisaient bon, elles étaient dégrappées, il y a l”air d’avoir du monde. Mais je ne me suis pas attardé. Maintenant c’est pour 2019 !

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          T’as une bourdonneuse qui traine…………..

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            @ xénon 35

            Il y a de grande chance que ces faux bourdons aient pour origine une ruche bourdonneuse …. mais il peut toujours y avoir une exception à la règle (un mâle issu d’une ruche avec une reine, même faiblarde, mais toujours bien là).
            Un petit test : regarder ce qu’il a dans les cou-cougnettes. Une absence de sperme (et aussi de mucus) va conforter l’origine ruche bourdonneuse.

              Rang: Butineuse
              Messages: 463

              @ xénon 35

              Il y a de grande chance que ces faux bourdons aient pour origine une ruche bourdonneuse …. mais il peut toujours y avoir une exception à la règle (un mâle issu d’une ruche avec une reine, même faiblarde, mais toujours bien là).
              Un petit test : regarder ce qu’il a dans les cou-cougnettes. Une absence de sperme (et aussi de mucus) va conforter l’origine ruche bourdonneuse.

              Merci pour ta réponse, mais je ne suis pas certain de tout comprendre. Ton test, c’est pour la maturité sexuelle des faux-bourdons. Les faux-bourdons de bourdonneuses sont sexuellement viables, donc en quoi ce test indique quelque chose ?

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                2 pts

                Un article intéressant au sujet des mâles issus d’ouvrières pondeuses :
                http://rucherecole68.thann.free.fr/Calendrier%20apicole/le_faux_bourdon.pdf

                  Rang: Butineuse
                  Messages: 463

                  Un article intéressant au sujet des mâles issus d’ouvrières pondeuses :
                  http://rucherecole68.thann.free.fr/Calendrier%20apicole/le_faux_bourdon.pdf

                  Merci pour cette réponse bien documentée, je n’aurais pas pensé tout seul à l’influence de la taille de la cellule sur le développement, mais c’est en fait assez logique.

                    Rang: Reine
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                    L’hiver dernier, j’ai eu des mâles présents sur une ruche non bourdonneuse.
                    Elle a réméré dès le début des beaux jours.

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                      C’est exactement ce qui va se passer, pour notre ami.
                      Bien LARC

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                        Messages: 2593
                        1 pt

                        L’immense majorité des mâles issus de ruches bourdonneuses n’ont pas les organes sexuels au top !

                        Comme, il a été dit, leur élevage dans des cellules non adaptées, fait que dans un premier temps, l’apport de gelée royale, puis ensuite la bouillie larvaire est déficiente en quantité et à cela se rajoute la qualité d’autant plus qu’à ce stade la qualité de la gelée royale avec une population est réduite de par l’âge des nourrices.

                        Donc,un développement physique (moins de masse adipeuse) bien en deçà de la normale.

                        Par contre si l’on fait l’éversion des organes sexuels de ces mâles, la plupart du temps on constate l’absence de sperme ou tout simplement une petite perle minuscule au lieu des 2 correctement remplies. En cas de fécondation (si encore possible physiquement), il y aura obligatoirement une certaine quantité de mucus et c’est très dommageable pour les organes sexuelles d’une reine (voir pour ceux qui connaissent, les contraintes pour le prélèvement de sperme dans le cadre de l’insémination artificielle).

                        Alors que dans la nature, il peut toujours y avoir l’exception à la règle. A mon humble avis, pas plus d’une chance sur 1000.
                        Pour revenir à la qualité des mâles et même avec des vrais mâles, on est de plus en plus, du fait de l’environnement, confrontés aux perturbateurs endocriniens, ce qui n’est pas une exception chez les abeilles, mais aussi courant chez les poissons et les oiseaux. Nous, les humains, on suit le même chemin, d’où les recours de plus en plus fréquent à la médecine.

                        Pour répondre à la remarque de Larc, dans son cas, çà marche car sont bien là de vrais mâles, et d’autant plus que si la colonie aura besoin d’un remèrage au printemps, ils vont être “bichonner”. Les abeilles vont mettre le maximum de chances de leur côté !

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