20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 98)
    • Rang: Reine
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      “Passe Partout” est passé par là, avec ses grosses clefs, il a mis le cadenas et enfermé dans une cellule, ceux qui avaient encore quelque chose à dire …

      C’était une émission de notre Fort Boyard apicole ….

        Rang: Reine
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        1 pt

        Quand les insultes fusent, c’est ce que doivent faire les modos…
        Aux intervenants de rester polis.
        Et un hiver où ça bagarre pas un peu, c’est que le forum est mort ! :laugh: :laugh:

          Rang: Reine
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          1 pt

          Nouvelle réunion de l ADAPI
          La suppression de couvain une alternative crédible aux traitements conventionnels dans la lutte contre Varroa?

          Ça va plus vite que l encagement de reine mais bonjour la pub de sur l’apiculture. Déjà que beaucoup croit que l’on prends tout leur miel et on leur donne du sirop à la place..

            Rang: Butineuse
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            -2 pt

            Nouvelle réunion de l ADAPI
            La suppression de couvain une alternative crédible aux traitements conventionnels dans la lutte contre Varroa?

            Ça va plus vite que l encagement de reine mais bonjour la pub de sur l’apiculture. Déjà que beaucoup croit que l’on prends tout leur miel et on leur donne du sirop à la place..

            Seb, mon fournisseur apicole dit que c’est effectivement une excellente alternative. Pour éviter la destruction totale il suggère de faire des essaims avec ce couvain qui sera ensuite traité en conventionnel.
            Quoiqu’il en soit c’est monstrueux de galère ce satané varroa.

              Rang: Reine
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              93 pts

              C’est peut être une idée saugrenue ou irréalisable, je ne sais pas.
              Nous avons là une espèce invasive qui plombe son hôte jusqu’à sa disparition totale (et la sienne aussi) si nous n’intervenions pas.
              Par exemple le cynips qui lui aussi vient d’Asie, il a commencé une méthodique destruction de nos chataigniers européens jusqu’à ce que l’on le mette dans les mêmes conditions que dans sa région d’origine à savoir en présence de son prédateur naturel le torymus.
              Le varroa n’a pas de prédateur naturel mais une abeille qui s’en accommode, est ce qu’on ne pourrait pas chercher ce ce côté là.
              Pour moi la lutte chimique passant par l’introduction d’AO de molécules même AMM ne mène nulle part, on n’y arrivera jamais avec ça, c’est un sparadrap.
              Il faut entamer des recherches dans toutes les autres directions possible.
              J’ajouterai que celle qui consiste à des manipulations laborieuses sur la colonie elle même, vu ce que ça représente comme boulot en plus d’une rupture de l’organisation de la colonie d’abeilles qui n’en peut plus de nos conneries ne semble pas avoir d’avenir perenne non plus.
              C’est a la société, aux citoyens et aux pouvoirs publics de rechercher, nous en avons très largement les moyens, il faut seulement en avoir la volonté, s’affranchir de la main mise du système vétérinaire qui souhaite nous faire vivre malades (désolé pour le véto) éternellement et changer de modèle.
              C’est une révolution intellectuelle que nous devons faire.
              Notre salut, si salut il y a viendra de notre changement comportemental et de la recherche fondamentale.
              C’est mon crédo.

                Rang: Reine
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                @CDSJO

                Le varroa n’a pas de prédateur naturel mais une abeille qui s’en accommode, est ce qu’on ne pourrait pas chercher ce ce côté là.


                Salut,
                Crois-tu à l’abeille VSH ?

                  Rang: Nourrice
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                  mais cette abeille existe déjà par contre ce serait la mort des laboratoires
                  il suffit de la chercher

                    Rang: Reine
                    Messages: 2622
                    1 pt

                    A priori, d’après les retours, les sélections VSH semblent exister vraiment.
                    Je pense que c’est la seule voie d’avenir possible.
                    Si on choisit la chimie, on fera pas mieux que les agris.

                      Rang: Reine
                      Messages: 1444
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                      93 pts

                      a apipapy
                      Je suis prêt à croire tout ce qui fonctionne.

                        Rang: Reine
                        Messages: 1444
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                        a auvernat
                        Il y a des centaines de métiers qui ont disparu, c’est notre histoire.
                        Là tous les efforts sont faits pour nous maintenir en dépendance, ce sont ces gens qui ont le pouvoir
                        on subit.

                          Rang: Reine
                          Messages: 2593
                          1 pt

                          Quand, il a eu la peste au Moyen âge, il y a eu des sujets résistants qui sont passés au travers (donc qui étaient VSH), par contre lors de l’épidémie suivante, leurs descendants n’ étaient plus résistants.
                          (On peut faire le parallèle avec le virus dans la situation actuelle).

                          On peut sans doute isoler des souches d’abeilles VSH.

                          – Mais est ce que ces caractéristiques génétiques sont pérennes ?

                          – Est ce que, si l’on fait une sous race, on ne va pas créer d’autres déboires … ?

                          Prenons, l’exemple de la Buck, les caractéristiques s’estompent rapidement au fil des générations et pour ceux qui travaillent avec, il faut remettre régulièrement des souches neuves.

                          Entièrement d’accord, pour que la recherche parte dans cette voie (pour une alternative hors produits chimiques).

                          Maintenant, arrêtons de parler pognon sur le business des labos, les médicaments vétérinaires pour les abeilles représentent pas grand’ chose dans le chiffre d’affaires de l’ensemble du marché des médicaments vétérinaires pour tous les élevages, c’est bien pour cela qu’ils ne s’investissent pas sur ce créneau, c’est ce que l’on leur a reproché d’ un autre côté il n’y a pas si longtemps et sur ce même forum.

                            Rang: Reine
                            Messages: 1801
                            6 pts

                            Ça me fait penser aux cépages résistants au mildiou et odium. Les chercheurs les ont mis au point il y plus de 40 ans. A ce jour 2 ou 3 seulement peuvent être multipliés mais leur vin est tellement mauvais que personne ne veut les planter. Pourtant j’ai dégusté certaines variétés résistantes dont les vins pourraient trouver marché.

                              Rang: Reine
                              Messages: 1444
                              Nb de ruches: 48
                              Localisation : France
                              93 pts

                              Bon, on va commencer à pouvoir s’entendre :
                              On est d’accord sur :
                              Il n’y a pas d’avenir à maintenir l’abeille sous perfusion au contact de substances (j’ai pas le mot) qui lui sont néfastes par ailleurs.
                              Le pognon, ce n’est pas une critique du principe, il nous fait vivre mais il ne faut pas qu’il nous rende dépendants de firmes dont le pouvoir pèse sur les décisions des états et dans le domaine qui nous concerne, nous interdit de regarder ailleurs.
                              Les labos, à partir du moment où ils rendent un service, c’est normal qu’ils se rémunèrent, c’est juste une question de savoir ce que nous voulons.
                              Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls face au varroa, nous avons été trop heureux d’utiliser une molécule pour nous sauver, c’est dit.
                              Pour autant, tout le monde (presque) parle de résidus éventuels dans le produit fini que nous commercialisons mais personne ne mesure quelles sont les conséquences de traitements récurrents sur la santé de l’abeille.
                              On fait comme si la nature n’existait pas, on vient mettre au contact de l’abeille des choses qui ne lui sont pas forcément bénéfiques et nous prenons le risque de la fragiliser durablement.
                              Nos petits enfants doivent pouvoir consommer un miel sain avec toutes ses vertus, ça ne peut être qu’avec une abeille en bonne santé.
                              Ce n’est pas une position anti système de principe.

                                Rang: Reine
                                Messages: 1444
                                Nb de ruches: 48
                                Localisation : France
                                93 pts

                                A Fontalière
                                On trouve ce qu’on cherche au lieu de chercher des variétés résistantes aux maladies ou ravageurs, on cherche des variétés résistantes aux traitements ou dans le genre dont l’aspect sera plus attractif pour le consommateur, faisant fi du goût par exemple.
                                On est capables de trouver, à la fin, pour rester optimistes peut être qu’un jour c’est le citoyens qui décidera ce qui est souhaitable pour son bien être et sa santé, jusqu’ici ce n’est pas le cas.

                                  Rang: Reine
                                  Messages: 1590
                                  Nb de ruches: 10
                                  Localisation : 50530 Lolif, Manche
                                  21 pts

                                  On sait faire des reines vsh en insémination. Le problème c’est que jusqu’à maintenant, la descendance perd ce caractère dès la seconde génération…
                                  :(
                                  La recherche publique commence tout juste a s’intéresser a ça.
                                  Sinon comme cdsjo, la chimie (bio ou pas), ça rend service mais si on pouvait faire sans ce serait bien volontiers !!!
                                  ;)

                                    Rang: Reine
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                                    1 pt

                                    Nouvelle réunion de l ADAPI
                                    La suppression de couvain une alternative crédible aux traitements conventionnels dans la lutte contre Varroa?

                                    Ça va plus vite que l encagement de reine mais bonjour la pub de sur l’apiculture. Déjà que beaucoup croit que l’on prends tout leur miel et on leur donne du sirop à la place..

                                    Seb, mon fournisseur apicole dit que c’est effectivement une excellente alternative. Pour éviter la destruction totale il suggère de faire des essaims avec ce couvain qui sera ensuite traité en conventionnel.
                                    Quoiqu’il en soit c’est monstrueux de galère ce satané varroa.

                                    Des potes on déjà fait, les essaims constitués avec le couvain pourrie de varroas même traité avec des lanières apivar ne passe pas l hiver. La pression est trop importante.

                                      Rang: Reine
                                      Messages: 6672
                                      1 pt

                                      Moi je l’ai fait après la lavande quand on peut le faire et qu’il y a très très peu de couvain. Les deux d’égouttements ne sont pas assez( immédiatement après retrait de couvain et l hiver) , certes elles passent bien l hiver mais à la fin du printemps les colonies commencent à calencher.
                                      Et puis c’est très fastidieux comme boulot ! Faire toutes l exploitation c’est impossible,

                                        Rang: Oeuf
                                        Messages: 24

                                        Le titre du fil est trompeur mais je comprends qu’on échange sur des protocoles ou des gestes techniques anti varroa.
                                        @@ sur VSH : comme cela a été dit l’héritabilité est faible, le nombre de gènes impliqués est revu à la hausse régulièrement et les relations sont assez complexes (on n’est pas dans les poids de Mendel). Et les souches VSH que l’on trouve dans la nature (Primorsky par ex) ne sont pas super productives. mais on progresse pas mal sur le sujet. Le truc c’est que l’évaluation objective VSH est un protocole compliqué, à mon humble avis pas à la portée des apiculteurs.
                                        @@ sur le retrait de couvain de mâles : 3 retraits en saison >> on diminue la proportion de varroas de la ruche d’un facteur 2 à 2,5 en juillet. Certes c’est du boulot, est-ce éthique ? je ne sais pas. Mais ça fonctionne et ça a un autre avantage : fournir la meilleure mesure d’infestation (% de pupes de mâles infestés).
                                        Et de toute façon, si on veut éviter/limiter la chimie, il faut passer du temps – temps qu’on n’a pas en saison évidemment.
                                        Un exemple de protocole de lutte différencié (i.e. individualisé par ruche):
                                        – Un traitement d’hiver bien fait (et avec un produit autorisé)
                                        – Compter ce qui tombe et noter la charge pour chaque ruche
                                        – 3 retraits de couvain de mâles en saison – sauf pour les ruches qui auraient fait tomber peu de varroas suite au traitement >> on ne jette pas le couvain retiré, on le congèle (avec n°de ruche e date)
                                        – On trouve le temps un dimanche avant mi juillet pour mesurer la charge des portions de couvain de mâles retirées. Avec une griffe à désoperculer, ça prend 2 minutes max pour 100 cellules.
                                        – Et en fonction des charges en juillet on avise : celles qu’on emmène sur une 3ème miellée et qu’on traitera ou pas (du coup en conventionnel, éventuellement après un comptage au sucre ou au CO2), celles sur lesquelles on préfère encager et traiter ….
                                        OK c’est du temps mais il n’y a pas de secret.
                                        Et à mon sens cela a aussi des avantages en sélection, mais c’est encore un autre sujet.

                                          Rang: Reine
                                          Messages: 1185
                                          1 pt

                                          @@ sur le retrait de couvain de mâles : 3 retraits en saison >> on diminue la proportion de varroas de la ruche d’un facteur 2 à 2,5 en juillet.

                                          l’emplacement du cadre à mâle (au centre ou au bord du nid à couvain) peut-il être un élément faisant varier ce facteur?

                                          On trouve le temps un dimanche avant mi juillet pour mesurer la charge des portions de couvain de mâles retirées. Avec une griffe à désoperculer, ça prend 2 minutes max pour 100 cellules.

                                          ce que je trouve long c’est pas tant de désoperculer que ensuite de retirer les larves des cellules pour pouvoir compter les varroas? je le fais au cure-dent mais il y a peut-être une méthode plus rapide/efficiente?

                                          en fonction des charges en juillet on avise : celles qu’on emmène sur une 3ème miellée et qu’on traitera ou pas (du coup en conventionnel, éventuellement après un comptage au sucre ou au CO2), celles sur lesquelles on préfère encager et traiter ….

                                          dans ton protocole si j’ai bien compris tu proposes non plus de faire un traitement du rucher comme c’est habituellement recommandé mais un traitement individualisé à la ruche?

                                            Rang: Reine
                                            Messages: 5556

                                            Le temps passé en individualisant est impossible sur une exploitation de taille respectable
                                            Et puis il y a aussi les reinfestations
                                            Pour ma part, je pense qu’il faut malheureusement traiter le rucher au complet au risque de laisser passer un loup(ça n’est que mon avis)
                                            C’est la facilité c’est vrai …
                                            Mais à l’heure où le miel français est payé à coups de lance pierre , il faut optimiser les heures de travail non ?

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