[pierrolefou]

bonsoir
Les pesticides néonicotinoïdes altèrent le sperme des abeilles mâles, selon une étude
Publié le 27/07/16 à 7:27

Les pesticides néonicotinoïdes, déjà accusés de s’attaquer au système nerveux des abeilles, altèrent aussi le sperme des mâles, contribuant potentiellement à la baisse inquiétante du nombre de ces pollinisateurs, indiquent des chercheurs ce mercredi.

L’usage massif des néonicotinoïdes pourrait avoir “des effets contraceptifs involontaires” sur les abeilles dont l’action de fertilisation sur les cultures est évaluée à plusieurs milliards de dollars chaque année, selon une étude parue dans la revue britannique “Proceedings of the Royal Society B”.

Les chercheurs avaient divisé les abeilles en deux groupes : l’un nourri avec du pollen contenant des concentrations de deux néonicotinoïdes – le thiaméthoxame et la clothianidine – semblables à celles qu’on peut trouver dans la réalité, et un autre recevant de la nourriture sans pesticides.

Au bout de 38 jours, le sperme des faux bourdons (abeilles mâles) -dont la fonction principale est de féconder la reine – a été prélevé et analysé.

Les résultats “ont clairement montré […] une viabilité réduite du sperme” dans le premier groupe, la viabilité se définissant comme le pourcentage de sperme vivant par rapport au sperme mort.

Les reines s’accouplent pendant une durée très brève mais avec de nombreux mâles, dans une sorte d’orgie, avant de stocker le sperme pour le reste de leur vie fertile.

En Europe, en Amérique du Nord et ailleurs, un mystérieux “syndrome d’effondrement des colonies” décime les abeilles, attribué selon les cas à des parasites, à un virus, à un champignon, aux pesticides ou à une combinaison de ces facteurs.

[kakikooka]

alors voilà peut-être la raison du nombre grandissant (pour pas dire envahissant) de bourdonneuses ?

[bbroust45]

Juste une analogie qui vaut ce qu’elle vaut: on constate également de plus en plus d’hypospermie voire d’azoospermie chez les jeunes hommes: relation de cause à effet :)ry:

[flo-bourdon]

Notre corps est pollué,
La précaution la plus élémentaire et presque évidente consisterait à suspendre toutes les utilisations de pesticides.

[stf]

si on bouffait bio il y aurait moins de pesticides…

[olisprop]

Dans la dernière revue de l’unaf, 2018 sonne le glas de tt neonicotinoides !!
Enfin, débarrassé ! On peut toujours rêver.

[nean]

Enfin … Débarrassé… Par sûr car ils disent que ce pourra être prolongé par dérogation… Et en plus la loi n est appliquée qu en france, et la grande partie de la production agricole française n est meme pas consommée par nous et nous on bouffe les produit étrangers… Donc on n’a pas fini d’avaler du toxique !

[flo-bourdon]

Et en plus il faut tenir compte de la rémanence, des effets retardés et des éventuels effets des métabolites après dégradation des molécules.

[pierrolefou]

bonjour
et c est pas la faute du paysan si il fait 25 traitement dans les vergers ???
c est celle du….CON SOMMATEUR ….
achetez que les pommes et autres fruits qui ont des taches de maladies et des trous de vers !!!!
laissez les rutilentes dans les presentoirs !!!
et le probleme sera résolu !!!! a+

[stf]

et c est pas la faute du paysan si il fait 25 traitement dans les vergers ???
c est celle du….CON SOMMATEUR ….

ou plutot du RENDEMENT…..( je n’ai jamais vu un consommateur ne pas acheter un baguette parceque le blé etait pas beau )

sans rire moi ce que m’hallucine c’est les jus pomme orange et aussi le vin… quand tu vois ce qui est mis dessus et apres on presse tout ca pour en donner aux gamins ca me laisse dubitatif..

[lre]

Bonjour,

L’ANSES mène jusqu’à demain une enquête publique (mais très discrète) sur l’autorisation du … Gaucho https://www.ruche-apiculture.com/media/kunena/emoticons/w00t.png
pour les céréales.

https://www.anses.fr/fr/content/consultation-publique-sur-les-projets-de-d%C3%A9cisions-d%E2%80%99autorisations-de-mise-sur-le-march%C3%A9-des

Voici le texte que je leur ai envoyé:

———————————————————————————————————————————————————————–
Etant apiculteur amateur, je limiterai mes remarques techniques à l’aspect concernant les pollinisateurs dont l’abeille domestique mais également les pollinisateurs sauvages au moins aussi concernés.

– Les restrictions d’usages destinées à préserver les pollinisateurs ne peuvent que très difficilement être systématiquement respectées par les exploitants agricoles du fait des contraintes économiques, l’information édulcorée diffusée par leurs fournisseurs favorise une interprétation approximative par les agriculteurs et enfin toute tentative de sanction voire de contrôle faisant de ces règles des contraintes effectives provoque des conflits.

– même respectées, ces règles supposent que les zones de cultures de céréales concernées ne fournissent absolument aucune ressource aux pollinisateurs. Elles présupposent donc l’absence totale d’adventice tel que le coquelicot (le coquelicot s’il ne fournit pas de nectar est une source de pollen de grande qualité très recherchée par les abeilles et le pollen est la source de protéine des abeilles indispensable notamment pour l’élevage des larves). Ces règles ne peuvent être efficaces que dans un environnement de culture stérilisé.

– ces règles sont en contradiction avec des expérimentations actuelles d’évolution des pratiques culturales telles par exemple celles menées par la chambre d’agriculture de Picardie sur les semis de céréales sous couvert de trèfle nain. Notamment en Picardie, les résultats très positifs de cette expérimentation pourraient provoquer son extension très rapide.

De ces faits, les règles indiquées sont inadaptées, incomplètes et leur application irréaliste. Elles entrent également, notamment à travers ces faits, en contradiction avec les objectifs officiels énoncés par les gouvernements successifs de protection de la biodiversité (ne pas intoxiquer des insectes dans un environnement où absolument rien n’existe pour leur permettre de vivre et donc dans lequel il n’y en a pas ne présente pas d’intérêt).

Enfin, je ne comprends pas comment ces décisions peuvent être compatible avec la loi biodiversité sur les néonicotinoïdes. Cette loi est-elle de la poudre aux yeux pour les citoyens pris pour des gogos, ou l’ANSES poursuit-elle une politique propre indépendamment des décisions des élus?

[chouchie]

Moi j’ai des doutes sur l’interdiction de ces produits …

Cette année avec l’hiver doux il y a eu de l’attaque de la mouche des semis sur tout le maïs du coin. Ceux qui n’ont pas utilisés de graines enrobées aux néos ont tout perdu … Et avec le réchauffement les attaques augmentent, les insectes ont souvent le temps de faire une génération supplémentaire etc.

Interdire les produits “comme ça” et toujours inciter à faire de la mono-culture de bourrin sans aider à changer les pratiques ça va jamais fonctionner. 2 semaines après l’interdiction les agris seront tous à manifester et hop ça sera réautorisé pour sauver les emplois (mais pas nos testicules). Au pire ils sortiront des molécules appelées méonicotimoides et hop ça sera bon.

[kakikooka]

+1avec toi Chouchie
Ça ne fonctionne plus
Vive la diversité mais………..à quand ?

[flo-bourdon]

L’augmentation des autorisations d’usage ne va pas dans le sens d’un diminution de leur utilisation.
ça ne laisse présager rien de bon quant à la volonté politique de favoriser la biodiversité et les pratiques agroécologiques.
Selon moi, l’interdiction à terme (2018 si j’en crois ceux qui sont censés représenter les intérêts des citoyens) devrait pour être acceptée et bien comprise de tous( sauf des actionnaires) se faire progressivement et impliquer un réel changement de paradigme, des mentalités et des pratiques agricoles et de consommation.

[sam47]

La mention envers les pollinisateurs qui a été rajouté va plutot restreindre la biodiversité et les pratiques agroécologiques.

” SPe 8 : Pour protéger les pollinisateurs :
– ne pas semer de céréales d’hiver traitées à proximité d’une zone adjacente constituée de plantes
mellifères prédominantes (prairies, cultures dérobées, jachères ou CIPAN attractives), lorsque le
semis est réalisé en période de floraison et dans des conditions de température favorables au
butinage (température moyenne supérieure à 10°C lors du semis et dans les 3 jours qui suivent,
selon les prévisions des services météorologiques).
– ne pas implanter une culture attractive pour les abeilles et autres polinisateurs, en culture de
remplacement ou en culture intermédiaire, après utilisation de semences traitées avec la
préparation GAUCHO 350. ”

derrière un blé gaucho, les cipan ne pourront plus etre nectarifère ou pollinifère. donc plus de moutarde ou sarrasin .

[flo-bourdon]

Cette procédure est quasiment inapplicable si on tient compte de tous les paramètres. Même pour un cultivateur cultivé.
L’exposition au danger sera bien réelle.

[pierrolefou]

bonjour

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Bientôt un nouveau pesticide néonicotinoïde autorisé en France ?
Agriculture | 02 septembre 2016 | Florence RousselRéduire la taille du texteAugmenter la taille du texteImprimer cette pageEnvoyer par e-mail
Les procédures d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des pesticides néonicotinoïdes se poursuivent alors que la loi sur la biodiversité prévoie de les interdire au 1er septembre 2018 (avec une possibilité de dérogation jusqu’au 1er juillet 2020). L’industriel Bayer a ainsi déposé une demande de renouvellement pour le Gaucho 350 et de mise sur le marché pour un nouveau produit baptisé Gaucho Néo. Il s’agit d’un traitement de semence constitué d’un mélange d’imidaclopride et de fongicide. L’imidaclopride fait partie des sept néonicotinoïdes autorisés en Europe. C’est aussi celui qui est le plus vendu en France : ventes multipliées par plus de six depuis 2011. En 2013, cette molécule a d’ailleurs fait son apparition pour la première fois dans le top 15 des pesticides les plus détectés dans les cours d’eau français.

L’agence de sécurité sanitaire (Anses), chargée d’évaluer la demande, a émis un projet d’avis positif à la mise sur le marché. Ce projet d’avis est soumis à la consultation du public jusqu’au 5 septembre. Les associations de protection de la nature appellent l’Anses à ne pas valider cette autorisation. “A peine votée, l’esprit de la loi biodiversité est bafoué, estime la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Ainsi, les choix démocratiques de parlementaires français ne pèseraient rien, pas plus que l’avis des experts scientifiques mondiaux ni que la volonté des citoyens !?”, s’interroge l’association.

L’Anses précise de son côté qu'”au regard des incertitudes sur l’exposition des abeilles et autres pollinisateurs aux substances actives concernées, [elle] a renforcé dans les projets d’AMM concernés les mesures de gestion des risques à respecter lors de l’utilisation de ces préparations”. Mais l’Union des apiculteurs de France (Unaf) s’inquiète : “L’Anses n’interdit pas l’implantation de plantes attractives dans les cultures suivant les céréales à paille enrobées au Gaucho. Pourtant, la grande majorité des surfaces de tournesol et de colza (très attractives pour les abeilles) sont toujours semées après des céréales à paille !”.

[sam47]

https://www.anses.fr/fr/content/consultation-publique-sur-les-projets-de-d%C3%A9cisions-d%E2%80%99autorisations-de-mise-sur-le-march%C3%A9-des

Dans le contexte de l’interdiction, à partir du 1er juillet 2018, de l’usage des produits à base de substances néonicotinoides, prévue dans la loi Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 aout 2016, l’Anses a souhaité soumettre ces deux projets de décision à consultation publique, afin de recueillir toute contribution qui pourraient être portées à sa connaissance avant l’élaboration de ses décisions définitives.
La consultation publique est close depuis le 5 septembre à minuit. L’Agence a reçu 732 contributions émanant principalement de particuliers et des parties prenantes intéressées. Ces contributions, actuellement en cours d’analyse, et notamment les données scientifiques nouvelles qui ont été transmises, seront prises en compte dans le processus d’instruction de ces deux nouvelles demandes d’autorisation de mise sur le marché.
Les décisions définitives qui seront élaborées sur cette base clôtureront le processus d’instruction. Elles seront publiées sur le site internet de l’Agence, ainsi que la synthèse des commentaires et les motivations des suites qui leur seront données.
En parallèle, et conformément à la saisine des pouvoirs publics, l’Anses conduit actuellement une étude sur l’évaluation des méthodes alternatives à l’usage de ces substances de la famille de néonicotinoïdes.

[pierrolefou]

le feuilleton continue !!!
c est la nouvelle version de ….plus belle la vie….. vu par moncrato et son complice !!

Abeilles : le géant des pesticides Bayer porte plainte contre l’Europe

[pierrolefou]

ah mede !!!
j ai pas trouvé la date et c etait plausible vu l interdiction récente !!!a+