SUJET : Saison 2022 , c’est parti

je pose la question, car a chaque fois je ne sais pas quoi en faire, je vide le fut dans des seaux et je vides les seaux dans un rucher, pas terrible quand même je n'ose pas les jeter dans les égouts

Le mieux c'est quand même l'égout...la station les traite comme la lessive.

Fontaliere écrit: C'est un peu court ...c'est peut-être valable dans une station importante mais dans les petites communes rurales comme la mienne la station d'épuration est des plus simple : degrilloir , digesteur, filtre à pouzzolane et epandage sur filtre a sable : une grosse fosse toutes eaux en somme.
Déjà qu'en plein hiver dans une zone où ca ne dégele pas l'activité biologique est au plus bas , je ne pense pas que l'ajout de soude favorise le processus d'épuration

A confirmer mais la soude ça a PH hyper basique. Je crois qu'en ajoutant de l'acide oxalique (à la bonne quantité), ça ré-acidifie le mélange et dans de bonnes proportions ça peut donner un liquide neutre qui n'est plus agressif.

Tout dépend de la concentration , ajouter de l'eau à la bouillie on diminue sa concentration . C'est tout de même mieux que de la rejeter tout simplement dans la nature ...

Vous dites que vous désinfecté vos cadres a la soude.
Ce que je pige pas c que quand ils sortent de la chaudière ils sont automatiquement stérilisé par la vapeur
Alors pourquoi utiliser ce genre de produit
Au pire même de l'eau bouillante est plus clean
Je crois que ce genre de produit doit être traité en station d'épuration mais dans des bassins différents en théorie

Bonjour Keepeek,

Qu'en serait-il par exemple de l'effet sur des spores de la loque sur des cadres justes sortis de la chaudière?

Je dirais : quel est le pouvoir désinfectant de la solution à base de soude? Et, est-ce suffisant?

Ce message n'est pas à prendre au premier degré.
On utilise la soude en apiculture depuis.......beaucoup d'années.
Ce sont les anciens qui nous ont transmis ce mode de traitement des cadres pour les désinfecter à une époque ou le problème de l'abeille était principalement la L.A. (époque bénie des dieux).
Préconisé également le chalumeau (bois noirci ou pain brûlé).
Peut être quelqu'un a t il une fiche technique s'il en existe.
De mémoire, donc sans garantie, il semble aussi que la soude avait été bannie pour raison de sécurité puis rétablie à titre dérogatoire pour l'apiculture qui était du coup en difficulté.
C'est du moins ce que j'ai entendu à une époque.
En tant qu'élu, pour avoir été invité à regarder de près le fonctionnement d'une station d'épuration voisine, j'ai été très déçu de son efficacité qui traite correctement certains effluents mais qui laisse des éléments partiellement ou non traités.
Déçu d'apprendre que lors d'orages l'afflux de liquide est tel qu'il est dirigé directement vers le gave en l'état.
Peut être que pour la soude une dilution forte est suffisante ?

Concernant la suspension de l'autorisation de l'utilisation de la soude à une certaine époque :
http://blog-itsap.fr/reglement-dexecution-ue-20181584-de-commission/

La soude est fortement basique, c’est son pH (12 à 14) qui pose problème lors du rejet.
Réglementairement, un effluent doit avoir un pH compris entre 5,5 et 8,5 pour être rejeté à l’égout.
Il suffit donc de corriger le pH avant de procéder en ajoutant pour ma part du vinaigre ménager à 12 ou 14 degré. Je controle le pH final avec des bandelettes acheté en GSB au rayon piscine-spa.
Je fais très attention car je suis en assainissement individuel, pas de tout à l’égout sur ma commune.

Bonjour Valou,

Tu fais avec des cristaux de soude? Avec la lessive de soude?
As-tu un ordre de grandeur de la proportion de vinaigre à rajouter?
Ce n'est pas le prix du vinaigre, c'est plutôt pour me faire une idée.

Nous quand on a eu cerane, pas de risques on brûle tout sauf les caisses qu'on passe au chalumeau et on attend 1 bonne année avant de les réutiliser.
Bon sinon j'ai la DDT qui vient chez moi le 27 janvier pour valider un dossier de calamité agricole, la dame m'a dit qu'il fallait avoir mini 30% de casse pour être pris en compte, donc je vais compter les morts semaine prochaine en espérant être pas trop impacté ainsi que tous nos confrères. Pour l'instant c juste une étude pour la Charente, ce qui est bizzare c que sur 200apis seulement 7 on répondu aux sondages, bon après faut avoir cahier de miellerie et registre d'élevage, la vente au black compte pas, mdr
Je vous tiendrai informé.

J'avais pas vu le post sur apiservices, c'est des pertes généralisées sur tout le territoire : www.apiservices.biz/fr/forum/9-sante-des...eaucoup-d-entre-nous

Et ben quelle merde. Ce qui m'étonne c'est que moi j'ai l'impression d'avoir un très bon hivernage (jusqu'à maintenant, l'hiver est pas fini). Pourtant une région qui n'a pas la main légère sur les divers produits de synthèses, et j'ai fait un traitement apivar. L'année dernière par contre exclusivement AO.

Chouchie
On va attendre encore un peu pour connaître le pourcentage de casse parce que ce n'est pas fini.
Et ensuite, on essaiera de savoir quelle en est la cause exacte.
Globalement on n'a fait rien de plus rien de moins que les dernières dizaines d'années sauf que le cheptel s'écroule.
Quand il s'agit de cas isolé, on peut se remettre en cause mais quand le phénomène tend à se généraliser, on ne peut rien pour soi et on attend des réponses de la collectivité.
Donc, vos témoignages, plus on aura de données plus vite on avancera parce que mettre des milliers d'euros voire davantage pour reconstituer un cheptel pour le voir crever à l'automne ne peut pas se répéter.
Je suis parti sur la piste de la nosémose parce que le varroa, on l'a vu arriver, on a vécu avec lui en limitant jusqu'à ce jour ses méfaits mais peut être se fait on déborder, peut être y a t il un facteur "bascule" qui fait tout chavirer ?
On a besoin de réponse pour positiver un peu à nouveau.

J'ai fais le tour aujourd'hui, pose de 1,250 kg par caisse, c gros comme un ballon de hand hormis qq bombes
Un peu moins de 20% de casse
Bref pas terribles et va falloir perfusé avant que ça soit prêt sur 10 cadres et de pouvoir poser des hausses

pour ma part j'en suis a une 15ne de % de mortalité depuis novembre, mêmes symptômes que vous, écroulement de la colonie peu ou pas d'abeilles dans la ruche avec beaucoup de réserves , quelque soit l'origine des reines et quelque soit le parcoure et le lieu des ruchers, avec des cires récentes, cette année j'ai traité avec Apistan au lieu de l'Apivar, avec les controles au CO2 j'ai trouvé une efficacité irrégulière, j'ai fait en décembre 2 traitements par sublimation.
J'ai peur pour le reste de la saison de perdre d'autres colonies, je ne sais pas si varroas est la cause de ces mortalités , mais je pense qu'il doit y participer vue les chutes après traitement a l'AO de décembre!! du coup je me retrouve avec une trimballé de cadres avec du miel (la plupart de l'année ou maxi 2 ans) en très bon état, ça ferai C.... de les fondre !

bonjour
une api a diille que ca lui est arrivé il y a 5 ans !! elle a fait analyser les cires !!
resultat : un produit utilisé sur le blé !!!
je me demande si dans la strategie des utilisations de ptytomortiferes!!!
ceux qui dirigent ca en haut de la pyramide ne reparissent pas des molecules differentes par region!!
et les font tourner par les coop et negociant agricoles !!pour noyer le poisson ( poison) !!!!
connaissant tres bien le probleme !! .a+

PS: une remarque pour moi ayant été touché que sur les ruches de pollinisations!!
les ruches etant moins populeuses au fil des années !!
les caisses souvent en plein soleil !! tu peut pas poser la main sur les toles !!!
pourtant fond totalement grillagé et isolant sous toiture !!!
je me demande si les oeufs ne sechent pas au fur et a mesure de la ponte !!
chez moi le thermomètre est monté a 45 plusieurs jours !!!
meme si les zaza ventilent elles envoient de l air a 45 degrés !!
??????? a+

Salut à tous (es)
Du moment qu'on ne sait pas, on cherche dans toutes les directions et on soupçonne tout.
Si il y a des pertes des toutes les régions, ce qui est encore à établir, quel est le facteur commun.
Encore une fois les ruches étaient remarquablement populeuses fin septembre, malgré le temps contrasté elles ont fourni du miel presque correctement en volume, je n'ai rien remarqué d'anormal au pied du plateau de vol ni aucune abeille marquée par l'impact du varroa.
RAS jusqu'à la mi octobre où tous les espoirs étaient permis.
Contrairement à ces dernières années le lierre a été fréquenté avec des apports de pollen conséquents et le couvain s'est développé.
Le seul avatar noté au cours de la saison, comme l'année précédente est l'absence de ressources dû au mauvais temps, à cheval sur mai juin pendant trois semaines un mois, à un moment maximum du développement de la colonie qui a du entraîner une carence alimentaire.
De là à pouvoir en tirer des conclusions sur des colonies extérieurement magnifiques bloquées (volontairement) par la miellée de callune en août et d'autres ruchers dont les abeilles étaient confortablement assises sur un stock de tournesol sarrasin à la même période.
Tout ça laisse perplexe.
Il semble à ce jour que perdure une mortalité alors que ce qui subsiste, dés qu'il fait 10° ramène du pollen de noisetier.
J'ai quand même peur qu'on prenne une gamelle sur les ruches encore en vie.

A abeille 64
Si on se pourri la vie en faisant fondre des cadres qui au total représente 1 à 2 tonnes de miel, c'est parce qu'on ne sait pas, donc on essaie de repartir à zéro en appliquant le principe de précaution.
Ce qui est pénible est que tout ce travail est peut être inutile ; l'expression "se perdre en conjonctures" illustre ici ses conséquences avant d'être perdu tout court.

je vais quand même en utiliser quelques uns sur des essaims que je suivrai afin de voir si il y a des répercutions sur l'aspect sanitaire