Ce qui serait bien, c'est d'exposer votre ressenti sur l'hivernage tel qu'il est devenu pour nos abeilles (j'ai commencé par la conclusion).
Nous ne sommes pas représentatifs, loin s'en faut des températures qui concernent le pays, deux jours de gel à - 2 et basta sinon un peu de pluie et des températures entre 12 et 16° vers 14 heures.
Les abeilles sortent, pas de pollen, donc elles tournent en rond en cherchant à piller les voisines les plus faibles ; et les prévisions jusqu'à la fin du mois, c'est entre 15 et 18 voire plus.
Comme fin novembre et début décembre ont vu un temps maussade, il y a eu rupture de ponte et le dégouttement vient de se terminer.
On en a profité pour changer le candi pour cause de surconsommation, les colonies qui occupaient tous les cadres il y a un mois ont réduit les populations d'un bon tiers, il y aura encore de la casse.
Maintenant elles attendent la sortie du noisetier pour commencer à restituer une population qui fera soudure mais cette année il faut attendre au moins le premier de l'an.
Ce type de temps, absence de gelées, températures quotidiennement au dessus de 10° est nouveau et ses conséquences sont inquiétantes (il y a 20 ans encore, lors du traitement AO à la même époque les colonies occupaient la presque totalité de la ruche ; je suppose que c'est encore le cas plus à l'Est et plus au Nord mais nous sommes des cobayes dans ce domaine.
Les conso vont du simple au triple ; alors que durant les périodes de froid les abeilles ne sortent pas, ici elles glandent pendant trois où 4 heures du coup on voit quelque abeilles chaque jour mortes au pied de la ruche, donc il y a une véritable surmortalité, pas importante du tout mais qui diminue la population.
Voilà quelles sont les observations à ce jour ; l'enfumoir est rangé jusqu'à la première semaine de Mars ; on a l'espoir de garder assez de cheptel pour repartir dignement.