"""""c'etait la belle epoque,ou quand vous nous arrété un peut bourré ,vous disiez au moin sou de prendre le volant!sa bien changer;l'ile aussi!""""
Effectivement j’ai de nombreux collègues qui m’ont dit que la mentalité avait beaucoup évoluée dans l’Ile aux fleurs ; mais cela est général, même en métropole il ne faut pas croire.
A cette époque,s’ il aurait fallu mettre en geôle tous les gars alcoolisés pris au volant, il n’y aurait jamais eu de place à la prison de Fort-de-France, ni à Colson.
Il ne fallait surtout pas faire d’alcoolémie les jours fériés saints, notamment Noël, la Toussaint, pâques ou les jours des enterrements…
D'ailleurs, il n'aurait pas fallu, au cours de ces périodes, contrôler les brigadiers. Heureusemant les land-rovers ou les jeeps connaissaient parfaitement la route pour revenir à la Brigade....
On immobilisait, parfois, la « bâchée » ou la "BMW" sur le bord de la route en l'absence de conducteur en état de conduire ou on raccompagnait le conducteur « chaud » à la boutique du coin, pour un prendre ensemble un petit sec… histoire de maintenir l’amitié…
Il faut dire qu'il fallait commencer très tôt la journée au "Ptit sec" heureusement que la Limonade du Lamentin,les petits boudins créoles et les accras, atténués un peu le feu...matinal.
-- Je te posai la question des travaux apicoles, car après bientôt trente ans je voudrais bien y retourné quelques jours, pas dans les palaces des Trois- Ilets , qui ne présente aucun intérêt pour moi, mais chez les « vrais » de la Martinique profonde...
-- Et comme en métropole il ne fait pas très bons les premiers mois de l’année, j’aimerais visiter à l'occasion quelques apiculteurs locaux en pleine campagne.
-- Si l’occasion se présente, j’essaierai de prendre attache avec toi, si mon gouvernement (mon épouse) débloque les fonds nécessaires pour un séjour martiniquais et surtout prenne quelques jours de congés.
Merci de ta réponse.